Créer sa startup en mode licorne est le rêve de beaucoup d’entrepreneurs, certains se lançant dans l’aventure dès lorsqu’ils savent qu’ils peuvent apporter innovation et disruption sur le marché dans lequel ils vont se placer. Il faut cependant garder la tête froide et se dire que la majorité des tentatives se soldent par un échec, notamment en n’ayant pas réalisé correctement les différentes étapes successives qui mènent au succès d’une startup. Dans cet article, nous allons justement rappeler quelles sont elles et donner quelques astuces pour qu’un tel projet puisse mûrir suffisamment pour avoir toutes les chances de mener au succès. Peu importe le type de produit ou le genre de service que l’on va proposer. En effet, toutes les startups suivent peu ou prou le même modèle, ce qui a été amplement analysé pour définir les contours des conditions de la réussite. 

 

Du concept initial à la collecte de fonds

En se regroupant autour d’une équipe resserrée et de confiance, les fondateurs, un entrepreneur, va poser les jalons de son entreprise. Il s’agit ici de garder à l’esprit un des fondamentaux d’une startup saine d’emblée : toujours réfléchir au positionnement sur le marché, sans omettre quel modèle économique sera appliqué au départ, mais aussi au bout de quelques mois de croissance jusqu’à la forme finale d’expansion. Si l’on ne sait pas répondre clairement à cette question, par anticipation et bonne connaissance de son produit, de son marché et de ses futurs clients, il y a de fortes chances de faire retomber sa startup comme un soufflé.

Sans perdre de vue le cœur même de son activité, créer un produit ou un service viable rapidement, il faut penser croissance en permanence. Cela passe par la maîtrise en amont de tous les processus de growth hacking, c’est-à-dire les leviers d’acquisition massive de leads en un temps record. C’est valable cependant pour les startups en mode BtoB uniquement. En l’espèce, on peut opter pour des logiciels innovants qui vont permettre d’aller récupérer des contacts et envoyer des mails à de nouveaux prospects (cold emailing) sans perdre de temps tout en étant efficace. On peut trouver plus d’information sur le site Waalaxy à ce sujet. On peut y lire que plus de cinq cents messages qualifiés peuvent être envoyés à la semaine, ce qui un excellent taux.

Ainsi, en démontrant à un cercle d’investisseurs sa compréhension des leviers marketing et commerciaux modernes, en plus de convaincre sur son produit ou son service, cela va permettre de décrocher le Saint Graal de tout entrepreneur : la campagne de financement. Sans elle, pas de startup !

Il faut savoir aussi qu’il n’y a pas que les investisseurs privés qui peuvent apporter les fonds initiaux pour le capital de l’entreprise. Il y a la fameuse love money, celle de ses proches qui croient en notre projet. De plus, du moins en France, il existe plusieurs aides aux entrepreneurs, que ce soit sous forme de subventions ou de crédits d’impôts, tel que le crédit d’impôts innovation et recherche. 

 

De la création de la société au prototypage

On entre maintenant dans le concret, avec l’étape officielle qui va lancer la startup qui devra alors être en mesure, le plus rapidement possible, de produire un premier prototype. Il s’agit là autant de faire un proof of concept que de rassurer les investisseurs, auxquels il faut forcément rendre des comptes. Il ne faut pas non plus perdre de vue la préparation du marketing et de poser les bases d’une stratégie de commercialisation, comme nous l’avons indiqué dans la section précédente.

Quoi qu’il en soit, un prototype peut se définir comme étant une version bêta de son produit, ou de son service (par exemple une plateforme en ligne). Il faudra bien entendu la tester en interne pour qu’elle soit fonctionnelle, mais aussi la confronter à un premier public externe. Cette étape est cruciale, car elle intègre notamment la notion cardinale d’expérience utilisateur. C’est le bon moment pour rectifier le tir ou pour peaufiner.

 

À l’assaut du marché

Avec l’étape de commercialisation initiale s’accompagne celle de la croissance. Une startup, par essence, commence le plus vite possible à réaliser ses ventes, et ce, de façon exponentielle. Les meilleures d’entre elles sont les licornes dont on entend parler en économie, mais elles se comptent sur les doigts d’une main. On peut tout de même avoir une belle réussite sans pour autant être dans le top 10 !

Pour résumer cette ultime étape en une image, c’est amorcer le décollage et atteindre son rythme de croisière en quelques semaines ou quelques mois. C’est là que les stratégies de growth hacking devront avoir été savamment planifiées et lancées au bon moment et envers la cible adéquate.

Beaucoup de projets peuvent échouer pour ne pas avoir su anticiper la phase de commercialisation, pour de nombreuses raisons. C’est finalement aussi fréquent que d’avoir l’effet inverse : une technique de vente imparable, mais en ayant perdu de vue le développement du produit qui n’est finalement pas viable. Pour conclure, il faut aussi savoir accompagner sa croissance, en recrutant les talents clés pour des postes qui n’existaient pas dans les étapes précédentes, comme pour les ressources humaines.